Comment l’idée de devenir Travel Planner m’est venue ?
On se retrouve pour papoter un petit peu, j’avais envie de vous parler de comment l’idée de devenir Travel Planner (organisatrice de voyage) m’est venue et tout le processus qui a suivi pour aboutir à ma création d’entreprise.
Moi-même je ne saurai pas répondre à la question avec autant de précision que je le souhaiterais, mais je sais que c’est venu suite à une succession de plusieurs éléments. Si ça vous intéresse, c’est partiii !
- Pendant mes études
Lors de mes études, et surtout durant mon Master, j’ai rencontré ou vu des gens qui avaient le projet de se lancer en tant qu’indépendant / auto-entrepreneur. D’ailleurs, ce statut m’a toujours fait rêver : j’aime être indépendante aussi, j’aime me débrouiller et me gérer moi-même, j’arrive à me discipliner et à me mettre au travail quand il le faut, et j’ai toujours plein d’ambitions et de rêves en tête.
C’est aussi à cette période-là que j’ai découvert le concept de Travel Planning, j’ai commencé à suivre des comptes sur Instagram, j’ai commencé à suivre des formateurs spécialisés dans ce métier, etc. Je me suis dit bingo, c’est exactement le métier qu’il me faut, qui allie toutes mes passions et mes envies en termes de projet professionnel.
C’est lors de ma dernière année, en M2 que mon projet s’est développé dans un coin de ma tête. J’avais envie de le crier sur tous les toits mais j’ai préféré rester discrète et au final, j’ai gardé ça pour moi pendant tout le processus. Je suis le genre de personne qui n’aime pas parler de soi, mais aussi de mes projets surtout s’ils ne sont pas concrets. Au final, je m’en suis bien sortie, j’ai eu le temps de mûrir tout ça et d’avancer à mon rythme.
J’avais hâte de me lancer dans cette aventure, mais je ne pensais pas faire ça aussi tôt – pas à la sortie d’études.
D’ailleurs, même aujourd’hui je ne m’imagine pas encore me mettre à 100% sur mon activité, je n’ai malheureusement pas les moyens de tenir et je préfère avoir un bagage sécurisant derrière (donc oui, je suis à la recherche de mon premier CDI, encore). Je vois mon activité comme un bonus, une petite bulle de confort et une passion, j’aime vraiment ce que je fais et je sais d’avance que c’est pour du long terme. Je me dis que j’ai tout le temps devant moi pour faire évoluer mon entreprise et que rien ne presse.
- Au Japon
2023 a été une année rimant avec Japon, j’ai passé presque un an sur place, pour la première fois de ma vie. C’était incroyable et je ne réalise toujours pas. J’y étais d’abord pour le travail, mais j’ai surtout pu voir ma famille et profiter d’eux plus longtemps que d’habitude. A côté, j’ai pu découvrir de nombreuses villes, des endroits où je n’étais pas encore allée, mais aussi des lieux que je connais maintenant par coeur et que j’ai pu partager avec des gens que j’aime.
C’est à ce moment-là que j’ai pensé à mon projet, et j’ai réalisé qu’il pourrait devenir concret plus rapidement que prévu.
Avant ce voyage, je ne me sentais pas légitime de conseiller le Japon : malgré mes nombreux voyages, je savais que j’avais encore des lacunes sur ce pays et que je n’avais pas vu beaucoup de choses (ou alors je ne m’en souviens pas, car j’étais petite quand j’ai voyagé dans plusieurs préfectures du Japon). Finalement, après avoir moi-même visité différentes villes et après avoir gagné confiance en moi, je me suis dit que j’avais une chance ! Lorsque je regarde chez mes concurrents, je m’apperçois que j’ai surtout des avantages à mettre en avant et qui sont difficilement copiables. Par exemple, tout le monde ne nait pas avec la double nationalité franco-japonaise, ni avec une éducation japonaise, etc.
Ainsi, j’ai réussi à trouver mes forces et ma légitimité, qui ont été renforcées par les sages paroles d’une formatrice de Travel Planner : « vous n’êtes pas obligés de visiter tous les pays du monde pour être un.e Travel Planner légitime ». C’est vrai après tout, les TP qui conseillent sur tous les pays n’ont pas forcément fait le tour du monde avant de se lancer, alors pourquoi je devrais me sentir timide de proposer le Japon tel que je le connais ?
- La décision en 2023
Après mûres réflexions et diverses expériences au Japon, je me suis dit « c’est bon, je me lance plus tôt que prévu, je suis tellement prête que je ne peux pas attendre plus longtemps », je me suis lancée en 2024 (j’avais prévu 2025 de base) !
J’ai commencé à travailler sérieusement sur mon projet pendant mon stage au Japon, je réfléchissais déjà à ce que j’avais envie de proposer et je notais tout ce qui me passait par la tête.
Ensuite, avant de rentrer en France j’ai fait une petite pause de quelques jours pour me consacrer à mon mémoire et à ma soutenance (j’étais quand même là pour ça de base…oups).
Une fois tout ça passé, j’ai commencé mon job d’été et avec mon salaire, je me suis permise d’acheter le kit du Travel Planner proposé par une formatrice (coucou Elise). Il m’a aidé à y voir plus clair et surtout à faire les choses dans l’odre, j’avais tellement d’idées et de choses à faire que j’étais très dispersée. J’ai passé tout mon été dessus, et ça y est, les choses deviennent plus claires dans ma tête.
Ensuite, tout s’est enchaîné : mon logo était déjà prêt en septembre, j’ai organisé notre voyage au Japon à moi et à mon copain pour octobre comme si c’était mon premier client, j’ai voyagé et j’ai pris des notes chaque jour sur les lieux et les activités, j’ai profité à fond tout en travaillant sur mon projet.
Novembre et décembre : il était temps de finaliser tout ça, j’ai créé un site web à neuf, j’ai créé ma maquette du carnet de voyage, j’ai travaillé sur les process clients, bref, je ne vais pas rentrer dans les détails car je sors du sujet principal mais j’y étais, mon projet se concrétisait enfin.
Et nous voilà en 2024, le 5 janvier précisemment, j’ai créé mon entreprise et j’en suis plus qu’heureuse ❤️
Pour conclure, je dirais que ça a été un processus assez long mais j’ai pris énormément de plaisir à le rendre concret.
Etre auto-entrepreneur ça peut vendre du rêve, mais en réalité, c’est quand même beaucoup de doutes et des moments de hauts et de bas qui font bouilloner le cerveau. Je dirais aussi qu’il faut être discipliné si l’on veut réussir, parce que la distraction est trop courante de nos jours.
Il est encore trop tôt pour moi pour faire des leçons de morales d’entrepreneuse ou parler avec une grande sagesse, mais on verra où ça me mène ! Pour l’instant je prends du plaisir et c’est tout ce qui compte.
N’hésitez pas à me partager vos expériences, qu’elles soient similaires ou non, ça me fait toujours plaisir de voir ce que les autres peuvent penser.
Pour en savoir plus sur le métier et mes services, rendez-vous sur cette page.
Merci pour votre lecture et à bientôt !!